Archives de Catégorie: La vie du Visage

L’ombre gigantesque de Poe

Nous nous étions quittés en décembre de l’an dernier, après une réjouissante participation aux rencontres de Sèvres et une mention du projet lovecraftien de l’ami Gilles Ménégaldo. Entretemps, la Covid et sa cape rouge à la Vincent Price est passée par là mais c’est avec le même Gilles Ménégaldo que nous sortons du silence, avec le bel ouvrage qu’il dirige, en compagnie de Jocelyn Dupont, Spectres de Poe dans la littérature et les arts et que Le Visage vert a le plaisir de publier en ce mois de novembre 2020.

Issu du colloque éponyme de 2017, ce beau volume convoque une vingtaine d’auteurs pour traiter de l’influence durable d’Edgar Allan Poe sur le monde des arts, en France et ailleurs. Ainsi Jérôme Dutel évoque-t-il Beardsley, Corben et Švankmajer, metteurs en image de la Maison Usher ; Pierre Jailloux se penche-t-il sur le Chat noir de Dario Argento, tandis que Nathalie Solomon aborde la lecture de Poe par Jules Verne et que Chloé Huvet et Éric Lysøe traquent les pistes musicales du Masque de la mort rouge (André Caplet) ou de l’obsédante Maison Usher (Claude Debussy) — entre autres disséminations.

Vous pouvez le commander sur le site du Visage vert et dans les meilleures librairies.

Nouveautés d’automne

Amis du Visage vert, deux belles et bonnes publications en cet automne 2019. Le numéro 31 de la revue (avec un magnifique sommaire anglo-franco-danois : Arthur Machen, Yves Letort, Michel Meurger, Maurice Renard, Mark Valentine, Camille Mauclair, Pascal Malosse, Pascal Mulot, Yves & Ada Rémy et Sophus Bauditz) et Celui qui n’a pas tué, de Maurice Renard — un inédit, d’une certaine manière, puisque l’éditeur Crès avait fait faillite en 1935 avant d’avoir pu publier ce recueil de nouvelles parues pour la plupart dans Le Matin.

En vente dans les meilleures librairies de France et de Navarre, très bientôt sur le site du Visage vert et chez Dystopia, notre compère éditeur / diffuseur / distributeur.

Mais aussi au Salon de la revue, ces 12 et 13 octobre à Paris ; au salon de Pau, Les idées mènent le monde du 22 au 24 novembre et aux Rencontres de l’imaginaire de Sèvres, le 30 novembre : on sera ravis de vous y rencontrer.

couv-renard-promotion

Le Trente est polonais !

Le voilà donc dans toute sa splendeur, le numéro trente du Visage vert ! Il part gentiment chez l’imprimeur ces temps-ci et vous sera présenté au Salon de la revue, au salon de Pau et à Sèvres (voir notre article précédent). En tête d’affiche, l’immense écrivain polonais Stefan Grabiński dont nous vous proposons deux nouvelles, « La Maîtresse de Szamota » et « La Voie de garage », ainsi qu’une présentation par son traducteur, Pierre van Cutsem, et un article de Michel Meurger, « Stefan Grabiński, l’homme de feu ». L’auteur est considérable, quasi inédit en France et fera l’objet d’une seconde livraison dans un Visage vert ultérieur, ainsi que d’une publication en volume.

grabinski

(Illustration © Ragni Uribva)

Au sommaire également, Marie Aycard ( « Le Tombeau ») présentée par Jean-Luc Buard ; H. G. Wells traduit par Jean-Louis Corpron ( « L’Étrange histoire du journal de Brownlow »), le singulier Frank R. Stockton traduit par Matthieu Prioux ( « La Jeune femme ou le Tigre ? » et « L’Écourteur d’hésitation »),  P. N. Roinard ( « L’Araignée d’or ») et un beau contemporain, Didier Pemerle (« Traitement 2 », « Traitement 3 »).

(On vous avait promis du Crowley — il sera bien présent dans le 31, c’est dit, que nous mettons en train dès ce mois de novembre.)

Le Visage vert, automne 2018

En dépit des apparences, nous sommes toujours de ce monde (même si nos centres d’intérêt nous obligent à avoir un pied dans l’autre).

Pour vous le prouver, nous nous montrerons au Salon de la Revue à Paris, du 9 au 11 novembre 2018, en compagnie de la Société des amis de Saint-Pol-Roux ; puis au Salon du livre de Pau du 16 au 18 novembre ; enfin, aux Rencontres de l’imaginaire à Sèvres, le 24 novembre. Ensuite, épuisés, nous rentrerons chez nous et essaierons de boucler les magnifiques volumes que nous préparons depuis… un certain temps.

44057211_2236023383088800_6619230715571601408_o

Le Visage vert, tel la marmotte…

… est en train de se tirer de cet interminable hiver. En préparation, un beau numéro 30 (eh oui !), une présentation de la revue à la Maison de la poésie, le 19 avril 2018 et, côté ouvrages, Les Oiseaux de nuit, un recueil de Maurice Level dont vous avez peut-être entendu parler dans l’émission Mauvais Genres la semaine dernière.

 

04-19 édition alternative 20

Pour réserver une place à la soirée Maison de la poésie (il vous en coûtera la modique somme de 6 euros !), c’est par là…

Mais aussi, grâce à la belle diffusion-distribution que nous assure maintenant Dystopia, une présence renforcée en librairie. Ci-dessous, the Full Verthy au Ciel Rouge de Dijon !

7426

On revient très vite sur l’ami Level et sur la magnifique exposition Enfers et fantômes d’Asie concoctée par Julien Rousseau et Stéphane du Mesnildot au musée du quai Branly.

Un automne bien vert

Le Visage vert connaît cette année un mois de novembre joyeusement chargé. Nous serons au salon de la revue les 10, 11 et 12 novembre, à l’Autre livre les 17, 18 et 19 novembre (deux manifestations qui se tiennent à Paris, à l’espace des Blancs-Manteaux, dans le Marais) et, joies de l’ubiquité, au salon de Pau ces mêmes 17, 18 et 19 novembre et à Sèvres le 25 novembre. Outre nos deux nouveautés (Destination Cérès, superbe roman de Jean-Pierre Naugrette et Lovecraft au prisme de l’image, recueil d’essais compilés par Gilles Ménégaldo), nous aurons la joie de vous présenter le n°29 de la revue. Lecteurs, amis, abonnés, n’hésitez pas à passer nous voir. Et notez que depuis octobre, nous sommes distribués par nos amis de Dystopia, ce qui devrait nous rendre plus visibles en librairie…

Fêtons la révolution Schwob !

Le Visage vert  n°29 est en vue ! Au sommaire, quelques merveilles :

• «L’Artefact de Herr Göring» d’Anders Fager, traduit du suédois par Carine Bruy (les lecteurs des Furies de Borås et de La Reine en jaune s’en régaleront, les autres découvriront un auteur insolent et singulier),
• la quatrième livraison de l’étude de Michel Meurger sur les loup-garous, «Du côté des loups», illustré par une nouvelle de George Fourest, «Le Loup-Garou»,
• Deux fictions contemporaines françaises, «La Date, d’Yves Letort et «Thanaphobos», de Nicolas Liau,
• la valeureuse anglo-saxonne de l’étape, «La Victime, de May Sinclair», traduction de Jean-Louis Corpron,
• et pour finir en beauté et en mystère, deux nouvelles de Marcel Schwob, «La Main de gloire», suivi d’un essai de Bruno Fabre et «La Maison close», suivi d’un essai d’Agnès Lhermitte.

Très prochainement dans les meilleures librairies, d’autant que nous sommes désormais distribués par Dystopia Workshop…

Le Visage vert, c’est la Porte des rêves.

porte des rêves

 

 

Le 28 est en marche

Chers amis et lecteurs du Visage vert, le numéro 28 part à l’impression dans quelques heures. En avant-première, le sommaire !

maingoetz

• Perceval Landon, «Thurnley Abbey»
• Jean-Pierre Chambon, «Derrière les montagnes»
• François Ducos, «Détectives des Ténèbres :  Épouvante, SF et grande fantaisie (1930-1960)»
• Achillèas Kyriakìdis, «Vertigineuse rhapsodie»« Inénarrable» « Bonzaï » suivi d’un essai de son traducteur, Nicolas Pallier : «Kyriakìdis, ou l’épreuve du lecteur»
• Kirby Draycott, «Le Supplice de Goetz à la main de fer» suivi d’une étude de Michel Meurger, «Goetz de Berlichingen et l’horloge fatale»
• Lafcadio Hearn, «La Photographie spirite»
• Carl Weisflog, «Une journée à Batavia»
• G. Guitton-Le Rouge, «L’Impossible»

biquet

On ne vous cachera pas la joie et l’impatience que nous avons de vous faire découvrir, après H. V. Chao, Livia Llewellyn, Michael Siefener ou Cristìan Vila Riquelme un auteur contemporain jusqu’ici inédit en français… Grâce en soit rendue aux traductrices et aux traducteurs — ici, donc, Nicolas Pallier — qui nous ont apportés ces textes.

 

Offrez des livres, il n’y a que ça de bien

Amis du Visage vert, encore trois belles semaines avant Noël. Pourquoi ne pas offrir des livres ? Vous en trouverez en abondance chez nos amis Scylla et Charybde, si vous êtes parisien ou apparenté — Scylla qui organise d’ailleurs son apéritif mensuel du 3 décembre à la librairie Millepages, à Vincennes. Venez, vous pourrez aussi rencontrer quelques auteurs d’Adar, la quatrième et dernière anthologie consacrée à Yirminadingrad, la ville inventée par Léo Henry et Jacques Mucchielli.

Charybde de son côté du détroit sera ouverte deux des dimanches du mois, les 11 et 18 décembre donc, pour un brunch / vente / bonnes conversations, de 11 à 19 heures.

Toujours pour les Parisiens (et apparentés), deux autres salons : celui de la BD à l’espace des Blancs-Manteaux, du 2 au 4 décembre. Et les Éternels FMR de la Halle-Saint-Pierre, du 5 au 18 décembre, où vous retrouverez (entre autres éditeurs) le Visage vert et sa belle nouveauté, Arthur Machen et l’art du hiéroglyphe, de Sophie Mantrant.

machen3

Octobre et novembre verts

Amis du Visage vert, vous aurez, tandis que le 28 se prépare fébrilement, cinq occasions de nous rencontrer dans les mois qui viennent, à Paris (trois fois), en région parisienne (une fois) et à Pau, comme tous les ans (une fois). Cela ne suffira peut-être pas à illuminer un automne qu’on vous souhaite pourtant merveilleux mais — diantre ! — ça devrait y contribuer. Au programme, donc, et dans l’ordre chronologique :

• Oui ! Le Visage vert revient au Salon de la revue, à Paris, du 14 au 16 octobre. Il y fera table commune avec la Société des amis de Saint Pol Roux, qu’anime notre co-éditeur Mikaël Lugan

• Quatre semaines plus tard, au même endroit (l’espace des Blancs-Manteaux, à Paris), le Visage vert sera à l’Autre Livre, du 11 au 13 novembre.

• Le 17 novembre, le Visage vert (en personne, bien sûr), participera à une soirée sur l’édition et le fantastique à la bibliothèque Rainer Maria Rilke, à Paris, en compagnie de Dystopia et de Callidor et dans le cadre d’une semaine consacrée aux «Bâtisseurs de monde, bâtisseurs de mythe» par la belle équipe de RMRilke, qui développe depuis quelques années un splendide fonds imaginaire, livres et DVD.

• On prend le train le lendemain pour Pau et son salon du livre, du 18 au 20 novembre. Et peut-être une surprise le 21 novembre, à Pau, toujours.

•Le 26 novembre, épuisé mais heureux, le Nez vert… (ou les oreilles, ou ce qui reste) sera, c’est sûr, à Sèvres, pour le rendez-vous annuel qu’organise l’ami Jean-Luc Rivera.

Et sinon :

14115603_10208946124243415_5543564899174864553_o

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(On vous en dit plus dans les jours qui viennent.)