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Réveil

Il est temps que ce blog reprenne vie, d’autant que le Visage vert, lui, est en pleine forme. Le numéro 19 est parti à l’impression et la dernière publication en volume, les Contes surhumains de Victor-Emile Michelet, est disponible depuis quelques semaines auprès de l’éditeur. L’équipe sera présente, comme tous les ans, au salon L’autre livre (Paris, 18-20 novembre), à celui de Pau (25-27 novembre) et à la belle journée de Sèvres consacrée aux littératures de l’imaginaire (10 décembre). Sans compter la librairie éphémère de Noël 2011 — dates à venir. Le numéro 20 (juin 2012) se remplit à toute vitesse et d’autres volumes sont en préparation — à découvrir en 2012, également. (Message aux lecteurs : il est du reste temps de vous abonner ou de vous réabonner.)

En attendant, donc, les amateurs de littérature fin-de-siècle et mystique se plongeront dans les textes singuliers de Victor-Émile Michelet, présentés par Delphine Durand. C’est leur première réédition depuis 1907.

L’équipe du Visage vert a également prêté main forte à quelques projets amis. L’on retrouvera ainsi Elisabeth Willenz chez Cambourakis (elle y a traduit Miller & Pynchon, de l’autrichien Leopold Maurer), Anne-Sylvie Homassel au Black Herald (diverses traductions) et au Sonneur, où paraissent, dans ses traductions, En quête du rien (W. W. Collins) et Les éperons (Tod Robbins). Ce dernier étant préfacé par Xavier Legrand-Ferronnière. Et l’on nous dit que Norbert Gaulard et François Ducos auront également sous peu une actualité éditoriale.

 

Le Sonneur en G64

En attendant des nouvelles imminentes du Visage vert (publications, déménagement, etc : vous en saurez plus la semaine prochaine), quelques mots de nos amis du Sonneur, qui vient de publier deux délicieux ouvrages que nous ne pouvons que vous conseiller d’acheter et de lire. Qui a assassiné Mozart, d’ E. W. Heine, est un court recueil d’enquêtes sur quelques grandes figures de la musique classique (Mozart, Haydn, Paganini, Berlioz et Tchaikovsky), traduit d’un clavier léger et subtil par un des piliers du Visage vert, Elisabeth Willenz. Les Mémoires d’un libraire pornographe, quant à lui, est un savoureux pêle-mêle d’anecdotes délirantes sur le monde parallèle des amateurs de littérature érotique et pornographique. Ce texte écrit en anglais par un libraire belge sous le pseudonyme d’Armand Coppens, traduit en français dans les années 70, n’avait pas été réédité depuis. C’est fait avec brio par Le Sonneur, dans une édition entièrement révisée, et avec une préface d’Emmanuel Pierrat, avocat, éditeur et collectionneur… On n’oubliera pas non plus le magnifique Apaiser la poussière, le premier roman de Tabish Khair traduit par Blandine Longre. Tabish Khair, auteur indien d’expression anglaise, est une des étoiles montantes de la littérature anglophone et l’on attend avec hâte la traduction française de The Thing about Thugs, son intrigant roman victorien… Autres merveilles du Sonneur : Avatar, de Théophile Gautier, La Brebis galeuse d’Asciano Celestini, Le Voyage vers le Nord de Karel Capek… Et bien d’autres livres à découvrir ici. Ou au Salon du livre, du vendredi 18 au lundi 21, stand G64.