Une âme généreuse a balancé ce midi dans notre jardin une météorite qui s’y est enchâssée durablement, Ward, de Frédéric Werst (Fiction & Cie, Le Seuil). L’air vibre encore et l’herbe a brûlé. Werst s’emploie dans Ward rien moins qu’à créer, en wardwesan avec traduction en français, la littérature des Wards, peuple imaginaire. Allez-y voir. Le Visage vert (de jalousie, de bonheur, d’admiration rien qu’à l’idée de la chose) y revient dès lecture. En attendant, passez nous voir à Saint-Mandé ce week-end où nous tiendrons salon (ça s’appelle Livre à part, tout un programme) en compagnie de nos amis du Sonneur, de l’Œil d’or, de la Dernière goutte, du Black Herald et quelques autres. C’est une bande ? Oui, en quelque sorte. Un peu de wardwesan pour finir : « nam naga ab zaeph waman ek zaeph ab naga aganawan » soit « et moi, chaque année je meurs et chaque année je renais » (in Le livre saint de Parathon).
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